EP ALBUM "C'EST DE L'EAU" : fruit d'une première collaboration Pascal Guillaume/Vince Bilon
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QUE DE L'EAU
(Pascal Guillaume/Vince Bilon)
Seulement le temps qui passe
Se fige dans la glace C’est bientôt l’hiver
Seulement le silence
Qui me met face à face A l’endroit, à l’envers
C’est de l’eau, que de l’eau Qui descend des paupières
Comme des vagues de la mer QUE DE L’eau ……
Les fenêtres fermées Closes sur les années De sourire
J’ai froid à mon papier Les mots sont des menhirs A écrire
Que de l’eau, que de l’eau Qui coule incandescente
Le long de mes errances, que de l’eau o o o
Dans ce silence de rêve Danse un coléoptère D’ivresse
Il n’y a pas de monde Personne sur la mappemonde Je reste
Accroché aux nuages Comme un pauvre enfant sage En détresse
Demain sera pareil J’irai dans mon sommeil Tristesse
J’imagine en même temps Que s’aiment les amants Debout
Je suis dans un réel Ou j’ai coupé mes ailes A genoux
Mes yeux s’embuent de brume Je regarde la lune Dehors
Et passe les nuages Comme un très long voyage De mort
Et passe les nuages Comme de sombres carcasses De morts
QUE DE L’eau…..
qui descend des paupières Comme des vagues de la mer
QUE DE L’eau…
Qui descend des paupières Comme des vagues de la mer
que de l’eau ……
REMIX
VERSION
GOLD
REFUGIES
(Pascal Guillaume/Vince Bilon)
Je dessine à l’aquarelle, ou au couteau
Selon si la vie est belle, ou placébo
Je ne sais jamais comment ça vient
Je stationne abondamment au bout du pinceau
Sur la toile s’invente à demi-mots
Des couleurs pour faire danser les ombres
Des couleurs pour arrêter les monstres
Je pense à ces enfants, qui franchissent des frontières
Des fils barbelés qui entrent dans leurs chairs
Je pense à ces bateaux qui flottent sur la mer
A côté des corps qui ont vécu l’enfer.
Et j’ai honte à notre monde, et j’ai mal qu’on soit si lâches (bis)
Quand je ne dors plus, je ne compte pas les moutons
Mais des réfugiés qui marchent, sueur au front
Sont-ils criminels de vouloir fuir leur pays
Leurs terres, leurs familles, pour venir gagner leur vie
La misère du monde est le meilleur outil
Pour faire du fric immonde, dans les riches paradis
Je pense à ces enfants, qui franchissent des frontières
Des fils barbelés qui entrent dans leurs chairs
Je pense à ces bateaux qui flottent sur la mer
A côté des corps qui ont beaucoup soufferts.
Et j’ai honte à notre monde, et j’ai mal qu’on soit si lâches (bis)
Mais les hommes sont sales, dans leur tour d’ivoire
Mais les hommes sont lâches, quand ils ne veulent rien voir
Nous tuons la terre avec autant d’espoir
De tuer le monde dans nos livres d’histoires
L’homme est ainsi fait il fracasse ses jouets
Petit garçon immense de génie et de souffrances
Je pense à nos enfants, qui franchissent des frontières
Des fils barbelés qui entrent dans leurs chairs
Je pense à ces bateaux qui flottent sur la mer
A côté des corps qui ont vécu l’enfer.
Et j’ai honte à notre monde, et j’ai mal qu’on soit si lâches (bis)
Je déteste les hommes de pouvoir
Je déteste ces hommes de ne pas pouvoir
Et j’ai honte à notre monde, et j’ai mal qu’on soit si lâches (bis)
Et j’ai mal ….
SILENCE
(Pascal Guillaume/Vince Bilon)
Quand la neige tombe dans les branches …silence
Quand le vent souffle sur les mésanges … silence
Quand la terre tourne la haut dans le ciel … personne
Ne fait jamais attention à elle … résonne
Son chant plaintif dans les étoiles
elle nous dit qu'elle va de plus en plus mal
Mais personne ne l’entend
Quand les forêts sont décimées …. Silence
Pour faire plus de pâte à papier …. Silence
Pour construire des meubles pas chers ….. Tout le monde
Achète sans voir la détresse du monde
Comment faire autrement quand on n’a pas d’argent
Pris au piège des puissants qui n’ont qu’un règlement
Faire le plus de profit possible Encore plus si c’est impossible
Quand je m’éveille le matin …. Silence
Avec la tête au creux des mains …. Silence
Il faut remplir la journée étrange
Ce temps qui passe sans se lasser démence
Je marche sans me retourner mes yeux
M’indique le temps qu’il fait pluvieux
Alors pour sortir je mettrai mon manteau
Alors pour sortir sur ma tête un chapeau
Moi tu sais j’ai cessé de rêver …. Silence
Quand je vois qui est plébiscité …… silence
Dans cet Amérique qui a su faire rêver
Un autre fasciste vient de prendre les clés
Et même si beaucoup de gens protestent
L’homme rance aux mœurs étranges reste.
Pendant quatre ans leur nouveau président
C’est long quatre ans pour ce président
Quand la pluie gémit dans les branches ….. Silence
Quand la montagne coule ces avalanches….. Silence
Quand les glaciers fondent au Groenland …….. Silence
Quand le ciel devient noir sur la France …… Silence
Quand la neige tombe dans les branches …silence
Quand le vent souffle sur les mésanges … silence
Silence... Silence...Silence... Silence
POUR LES JOURS A VENIR
(Pascal Guillaume/Vince Bilon)
J’ai jamais pensé en arriver là
Mais qu’est-ce que j’ai fait pour ne pas y être
Chaque jour a passé un nouveau combat
A pris la place de celui d’hier
Le cœur est un rêve de transition
Souvent en action et parfois un leurre
Le cœur est une œuvre de pure émotion
Parfois c’est un don, souvent c’est des pleurs
Alors on dort, le temps que le temps s’étire
Alors on dort, et renaissent les pensées pour écrire
Encore un peu d’amour, et laisser devenir
Encore un peu d’amour, pour les jours à venir.
J’ai encore aujourd’hui une grande tristesse
Celle de me souvenir de gens que j’aime
Mais nous sommes tombés dans un monde de faiblesse
Ceux que j’ai aimés me font l’âme en peine
Le cœur est un rêve de transition
Souvent en action et parfois un leurre
Le cœur est une œuvre de pure émotion
Parfois c’est un don, souvent c’est pas l’heure
Alors on dort, le temps que le temps s’étire
Alors on dort, et renaissent les fleurs pour écrire
Encore un peu d’amour, et laisser devenir
Encore un peu d’amour, pour les jours à venir.
UNE AUTRE FEMME
(Pascal Guillaume/Vince Bilon)
Toi, je t’ai laissé partir sans rien te dire
Tu sais je ne regrette vraiment rien
Il valait mieux en finir
Tous ces mots, ces cris qui font souffrir
Sans qu’on n’ait plus envie de rire
On est vraiment allé trop loin
Je me sens tellement vide à l’intérieur de mon coeur
Je ne peux plus aimer une autre femme
Je suis comme une île perdu jetée dans la mer en couleur
Un orage dans le ciel m’a brisé l’âme
Et ma vie n’a plus de sens
Et ma vie n’a plus d’histoires
Toi, tu as voulu me montrer un chemin
Serrer si fort ma main dans ta main
J’aurais tellement aimé te suivre
Pourtant, mes yeux étaient souvent morts de chagrin
Quand, de toi, je ne comprenais plus rien
Seulement le feu de nos plaisirs
Je me sens tellement vide à l’intérieur de mon coeur
Je ne peux plus aimer une autre femme
Je suis comme un corps perdu au fond de la mer en couleur
Un orage dans le ciel a pris mon âme
Je sens la morsure du soir, et j’ai soudain peur du noir
Je me sens tellement vide à l’intérieur de mon coeur
Je ne peux plus aimer une autre femme
Est-ce qu’un jour je pourrai tuer la douleur
Redonner du soleil à mon âme en pleure
Je me sens tellement vide à l’intérieur de mon coeur
Je ne peux plus aimer une autre femme
Je ne peux plus aimer une autre femme
Je ne peux plus aimer….
IN THE SEA
(Pascal Guillaume/Vince Bilon)
Etre amphibie
In the sea
Voir des poissons scier la nuit.
Nager sans se dire qu’on s’ennuie
Qu’on se voudrait loin loin d’ici
Remonter le Gulf Stream Avant qu’il se décroche
Ou qu’il nous assassine et puis qu’il nous transforme
En bonhomme de neige
Etre amphibie
In the sea
Bouger sa vie sans anicroche
Fermée les écoutilles aux bruits Des inepties, des gens moches
Bouches cousues des états Des pays civilisés
Sur la famine, les combats Des peuples les plus opprimées
Nos silences Vont les tuer
Etre amphibie
In the sea
Danser avec les hippocampes
Et le temps passe sans souci Sable des mirages, éblouis
Je remonte le Gulf Stream Avant qu’il ne décroche
Ou qu’il nous assassine Et puis qu’il nous transforme
En bonhomme de neige
Etre amphibie
In the sea
Voir des poissons siller la nuit.
Nager sans se dire qu’on s’ennuie
Qu’on se voudrait loin loin d’ici
Etre amphibie
In the sea (ad lib)